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Une part de tarte au citron meringuée.

14 mai 2010

Le 20eme jour du reste de ta vie.

Aujou'dhui j'ai 20 ans. Mais à vrai dire. Je m'en contre fiche. Je suis seul. Dans l'appartement, bien trop froid, lugubre, noir . J'ai la clope au bec, et j'écris bêtement un truc inutile sur cet espace dépourvu d'intêret. Je veux crier ma rage. Mais je ne sais pas d'où vient cette rage. Télé est en mode fond d'écran et je bois encore du café, alors qu'il est 3:29.
Vie totalement décalée, je n'aime pas, mais je n'arrive pas à changer. Du moins, pas la force.
Voilà que je vais sur mon 20ème été. C'est tout juste si je me souviens de celui de l'année dernière. J'ai envie de crier. De tout fouttre en l'air. Je veux être dans SES bras, à lui.
Je veux revoir tout ceux que j'ai lâchement abandonné. Je veux réussir ma vie (ce que je conçois, n'est pas gagné, malheureusement).
En me relisant, je m'apperçois que je me plains constamment. Je suis pitoyable. Je ne m'acharne pas contre mon propre sort, non non non, je constate mon état de larvitudeintense. Je veux revoir mon hamster d'amour. Je veux le peindre de toute les couleurs (il est trop blanc), genre arc en ciel, ou entierement vert pomme. Je veux avoir le sourire plus souvent. Je veux tellement de choses.
La vie passe trop vite. Putain, 20 ans quoi. Adieu belle adolescence. C'est l'entrée chez les grands. Moi ça me fait quelque chose. Pour d'autres, c'est quelque chose de futile. Je veux rester pour toujours avec Disintegration des Cure, mon iPod orange pétant et mes Marlboro.
Je veux voir Radiohead en concert. Je veux voir les Cure en concert.
Je veux sentir une chanson au fond de mes trippes comme au concert des Kooks l'année derniere, comme au concert de Yann Tiersen il y'a quelques mois. Je veux sauter; comme au concert des Stuck in the Sound .
Je veux me sentir vivre. Maintenant, et pas dans 10 ans. Il sera trop tard. Beaucoup trop tard.
Je n'ai plus de Ricorée pour demain matin. Et me reste 5 cigarettes, tu m'en passes?

J'écoute Spanish Sahara. J'aime toujours autant cette musique. Le nouvel album de FOALS est une TUERIE les amours. Une tuerie, rien d'autres. Beaucoup plus travaillé que le premier. Plus arrangé. Plus recherché. Plutôt mélancolique. Plutôt triste. Mais tellement beau. "I'm a fury in your bed, I'm a fury in your head, I'm a ghost in the back of your head. "

Et puis, honnêtement. Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi. Alors pourquoi n'aurais je pas le droit d'être triste le jour de mes 20 ans .

Sur ce mes amours; grosses bisouilles.foals

Cadeau :   

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6 mai 2010

Every dollar counts and every morning hurts.

Ou comment devenir laisé d'aller dans les endroits les plus chics de Paris (c'estàdire, les discothèques).
Arrivé il y'a deux mois, c'était pour moi une sorte de, disons, renaissance. Des endroits énormes, des ambiances particulières et un sens du look unique. MAIS, voilà. Au bout d'un temps on s'en lasse. Du moins, je m'en suis lassé. En effet je suis plus du genre à boire une Pina Colada avec ma bande de potes que d'aller bouger mon popotin sur du Rihanna, devant tout le monde.
Et puis, entre l'autre chaudasse qui remue son cul comme on mixe un smoothie, l'autre qui à la langue hors de la bouche sur 2 km, et puis l'autre en train de dormir suite a une trop grande absorption d'alcool, je dois dire que je ne m'y retrouve pas du tout. Je n'arrive même plus à boire une goute de vodka (triste vie !)
Ceci dit, après, mon loisir préféré et de m'assoir, et regarder les gens autour de moi. Les regarder. Par regarder, j'entends critiquer. Puisque c'est un peu ça. Ces lieux là sont les hauts lieux de critiques en tout genre, oh yeah.
Et même parfois, l'on peut tomber sur quelques personnes sympathiques (mais vraiment quelquefois, faut pas abuser).
Comme hier soir. Je vous la refais : "Hey Salut, dis, ma copine te trouve super charmant, tu voudrais pas danser avec elle?-
-moi: " ben euh, c'est à dire que je suis homo, donc oui je peux danser mais qu'elle s'attende pas a quelque chose par la suite-'. Suivi d'un fou rire. Comme quoi, parfois, ce genre de situation peut bien faire rire.

Côté sentimentale, ma relation avec Mister K. suit son petit bout de chemin. Bon ok, deux semaines, on ne peut rien juger, cependant, je peux dire et même affirmer, que de ce côté là, la vie est belle. Chouette personne, chouette bras, chouette bisous, chouette ensemble qui fait que je ne peux lui rester indifférent.
Je suis content. De ce côté ci en tout cas.

Côté professionel, c'est toujours la méga grande débandade. A part me prendre pour une bonne poire, on ne me prêtte pas vraiment de considération malheureusement. Le pub irelandais qui m'appele le jour même, pour (ecoutez bien), une journée d'essai de midi à minuit, soit 10 h de travail, sans pauses, soit = illégale = donc pas déclaré. Donc qui me dit que j'aurais les sous malgrès tout et qui me dit surtout qu'on me rapellera après. Tous des requins.
Cependant, une chose est sûre, les études ne me manquent guère.
Caen, un peu, surtout pour ma vie étudiante, pour ce qui est du reste, mouais, on repasse. Paris est bien mieux et m'offre bien plus d'opportunités, que ce soit culturel, ou bien pouvoir d'achat qu'en basse Normandie.

Dans une semaine, j'ai 20 ans, je n'aime pas. J'aimerais garder pour toujours 19 ans, puisque ça fait grand et pas grand a la fois. Ce qui est plutot cool, puisque des conneries, tu peux en faire, sans pour autant te faire traîter d'immature.

niak

3615mavie, aurevoir.
Longue et bonne vie a vous mes petits lecteurs chéris (quoi que j'écris quand même dans le vide, en fait. Mais je m'en fous, j'écris pour moi.)

(en ce moment je suis en quiphe sur Run de Vampire Weekend      )

29 avril 2010

Bad girls need love too.

Je me suis encore fait rattraper par cette connerie d'attachement sentimentale. Encore une fois, je suis atteind de miévrerie extrême, de boules de feu dans le ventre, et creux aussi, quand absence il y a.
Moi qui m'étais promis d'arrêter ces trucs là, de tomber amoureux aussi vite que la foudre s'abbat sur les grandes pleines. Puisque au fond, ça revient un peu au même, un grand craquement, un flash, puis du noir. (peut être pas dans l'immédiat, mais comme toute chose a une fin, forcément...).
Je crois qu'il n'est pas possible de l'éviter quand ça arrive précipitemment. On fait avec. Et c'est bien. Tant que la personne est bonne, pas hypocrite, n'éprouve pas de ressentiments, ou quelque chose qui s'appele vengeance. Moi, ça me va.
Il s'appele Kevin. Et il est géniale en tout point. Il est cultivé, interessant, intelligent, drôle. La perfection n'existe pas, certes, mais ces qualités ci me conviennent à merveille. Je prends le train pour aller le voir (boarf', une petite heure, ça va). Et je lui envoies des messages a longueur de journée. A la fin, il est possible que ça l'énerve, mais bon. Je veux qu'il sache que je pense à lui. C'est con. Mais c'est comme ça que je marche.
Il est possible que je me vois dans une longue histoire avec lui. Pourquoi pas.
Après tout, moi aussi, j'ai le droit au bonheur, non?!

love

28 avril 2010

What ever words I say. However far away. However long I stay.

Parfois, l'amour, ça peut avoir du bon.

.nash

23 avril 2010

Don't you want to share the guilt.

Bon, retour aux sources, après avoir tout effacé, je reviens en force.
Moi, sans un blog, ça ne s'est plus ou moins jamais vu.
Donc.

Nouveau départ (pour une nouvelle vie?) (oui comme Nouveau look pour une nouvelle vie, j'aime les soap et les vieilles émissions).

BON.
Arrivant depuis peu sur Paris, (en fait depuis un mois et demi), je découvre petit à petit les frasques de la vie parisienne (pour ainsi dire, épuisantes).
Je m'appele Nicolas, j'ai 20 ans dans un peu plus de 3 semaines, et ça m'emmerde, d'une force inimaginable. On a qu'à dire que j'ai le complexe de Peter Pan. Oui, puisque 20 ans = plus ou moins rentrer dans le moule de la société (et je ne veux pas), donc on va dire que, en fait, je prends 19 ans. Oui, 19 ans c'est le bien, on ne change pas de dizaine, encore le droit de faire de grosses conneries. SINON, j'ai fais deux ans a la fac d'Histoire. Rencontré de chouettes personnes, mais plus de mauvais moments que de bons enregistrés (d'où mon départ plutôt précipité, en une semaine, tout plaqué).
Un tant soit peu joyeux (mais pas jovial), triste (mais pas flotte), j'essaye de profiter de la vie, et surtout de moins me prendre la tête (mais ça, c'est ma spécialité, donc, assez compliqué). D'un naturel anxieux, j'angoisse pour un rien (bien malgrè moi), et m'attache VRAIMENT trop vite aux gens et tombe amoureux euh, plutôt vite (ce qui me cause d'assez gros problèmes sentimentaux en général).

Je fume beaucoup, un paquet par jour (voir plus, selon l'humeur). Je fume les cigarettes comme je fume ma vie. Et souvent, avec la clope au bec, j'aimerais en allumer une autre, et en fumer deux en même temps.bedroom 


Mon cerveau déconne, je sais.

Plutôt sensible, un rien me touche (comme par exemple, la mort du président et de tout le gouvernement polonais, il y a deux semaines), j'essaye de contrôler mes pulsions lacrymales (parfois, sans grand succès). Un brun susceptible, et un brun psychopathe (oui, il en faut), ma naïveté qui me caractérisait si bien avant s'en est allée. Et c'est tant mieux. Accordant ma confiance difficilement, ceux qui l'ont peuvent se permettre de dire qu'ils sont mes ami(e)s, voir plus.
Adorateur de la musique, les groupes anglais/islandais sont mes espérances. Et j'ai plus l'impression de respirer la vie en regardant les gens du métro, qu'en me regardant dans un mirroir.
C'est pour ça que, j'aime le métro. Deviner qui sont tous ces gens. Prendre la ligne 1 et se dire que ces hommes sont de grands traders. Regarder les gosses avec leur mère. L'autre là, avec son appareil photo, un touriste chinois. Et puis l'autre là, qui d'un coup se lève, se met a chanter de sa grosse voix soul/black, du gospel. Ou bien l'autre aussi, avec sa guitare et son
chien. A qui je donne une petite pièce a chaque fois. Parce qu'il chante bien, en fait.
Oui, Paris, c'est mixte. Ca regorge de vie, de personnes. Oui, des personnes qui trimballent leurs bribes de vie, de tristesse dans leur valise, et leur cervelle. J'aime me demander ce qu'il s'est passé dans leur vie. Les voir marcher, tête baissée, en courrant. Pourquoi ?
J'aime les gens. Et malgrè tout ça, je suis quand même, plus souvent triste qu'heureux, va savoir pourquoi.
Le truc est que j'ai l'impression de me sentir transparant, c'est à dire, invisible. Je suis là, mais pas materiellement. Je... ne l'explique pas. Je me sens vivant derriere une vitre de plexiglas de bus, à regarder les paysages déffilés et avec Sigur Ros dans les oreilles, ou bien avec ma clope au bec, et en faisant l'amour avec l'homme que j'aime, ou aimerait.

Bon. All I need de Radiohead en mode repeat.
Je vous laisse.
A bon entendeur, salut ! (et ne fume pas trop, tu mourras jeune).


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